Bifurquer vers l’anglais dans les commerces, c’est imparfait. En tant que client, vous avez la possibilité de contribuer à l’inclusion des commerçants allophones. C’est grâce à des échanges quotidiens en français qu’ils apprennent notre langue commune.
Montréal est la métropole francophone des Amériques, et ce trait unique est primordial pour de nombreux nouveaux arrivants qui ont choisi de s’installer ici. Au présent comme dans le futur, lorsque vous achetez, vendez ou magasinez, faites-le en français. C’est impératif pour conserver l’unicité de Montréal.
Le français est la langue du commerce à Montréal, et c’est à nous tous de veiller à ce qu’elle le reste. Voici quelques trucs à garder en tête pour faire vivre une expérience positive de notre langue à un commerçant allophone.
La conversation se déroule au ralenti ? Dites que vous comprenez. Que ce n’est pas grave. Cela demande beaucoup d’efforts d’apprendre une langue.
Les mots que vous utilisez échappent à votre interlocuteur ? Mimez-les. Vous aurez peut-être l’air un peu fou, mais l’interaction sera mémorable. Les mots dont il est question aussi.
Se faire reprendre à l’oral, personne n’aime ça. Si l’erreur ne nuit pas à votre compréhension, évitez de la mettre sous le projecteur. Si on vous demande de l’aide, donnez-en.
Rien ne parle plus que votre comportement. C’est un langage universel. Taper du pied n’envoie peut-être pas le bon signal. Gardez plutôt le sourire. Regardez les gens dans les yeux. Soyez gentils. On vous rendra la pareille.
Fiers de vous, oui, mais aussi de la personne avec qui vous conversez. Avant de quitter, prenez le temps de la remercier chaudement et de lui lancer un « à la prochaine ! » qui vient du cœur.
L’Association des sociétés de développement commercial de Montréal (ASDCM) a pour mission d’agir sur la vitalité commerciale et la prospérité durable des quartiers. C’est la raison pour laquelle elle souhaite soutenir les commerçants.
Si l’on veut préserver notre identité francophone singulière faite d’influences d’ici et d’ailleurs, il faut la valoriser dans les commerces de proximité, car ils sont vecteurs d’inclusion et sont un choix couru chez les nouveaux arrivants.
Soutenons-les économiquement et linguistiquement pour favoriser leur inclusion et faciliter leur apprentissage de la langue.